Devenir secouriste
Pour savoir comment réagir face à une situation d’urgence, il est possible de suivre un cours de réanimation cardiovasculaire (RCR) et de premiers soins.
Organismes dispensant des cours de RCR et de premiers soins
Il existe plusieurs organismes dispensant des cours de RCR et de premiers soins. Les contenus peuvent être différents dépendamment où la formation est suivie. Il est important de valider ses besoins avant l’inscription à la formation afin que celle-ci réponde à ses attentes.
Programme d’accès à la défibrillation rapide
Un secouriste non-professionnel aide à améliorer le taux de survie à un arrêt cardiaque.
Si un défibrillateur externe automatisé (DEA) est immédiatement utilisé pour venir en aide à une victime d’un arrêt cardiaque lié à la fibrillation ventriculaire, les probabilités de survie sont élevées, surtout dans les 5 à 10 premières minutes.
Lors d’une mort subite d’origine cardiaque, la cause est due à une désorganisation du système électrique du cœur. Le seul traitement disponible est d’utiliser un DEA afin de synchroniser l’activité électrique du cœur. Ce geste est l’élément vital de la chaîne de survie.
Lorsqu’une personne est victime d’une arythmie, sa survie dépend de la rapidité de réaction des témoins. Les étapes à suivre dans cette situation sont les suivantes:
- Composer le 9-1-1;
- Demander un DEA à une personne responsable se trouvant sur les lieux;
- Débuter immédiatement le massage cardiaque (RCR);
- Utiliser le DEA si disponible.
Aucune formation préalable n’est nécessaire pour utiliser le DEA. Il suffit de suivre les directives de l’appareil.
La loi vous protège lors de l’utilisation d’un DEA:
- La Charte des droits et libertés de la personne du Québec est claire (L.R.Q., C-12, a. 2) « Toute personne doit porter secours à celui dont la vie est en péril, personnellement ou en obtenant du secours, en lui apportant l’aide physique nécessaire et immédiate, à moins d’un risque pour elle ou pour les tiers ou d’un autre motif raisonnable. »
- Le Code civil du Québec protège le citoyen secouriste. Le citoyen qui porte secours n’est pas responsable des dommages encourus par la victime, sauf en cas de faute lourde. Par faute lourde, on entend une insouciance importante, une grossière négligence ou une faute intentionnelle.
- Selon le Règlement sur les activités professionnelles pouvant être exercées dans le cadre des services et soins préhospitaliers d’urgence et du Code des professions (L.R.Q., c. C-26, a. 2), il est stipulé que : « En l’absence d’un premier répondant ou d’un technicien ambulancier, toute personne peut utiliser un défibrillateur externe automatisé lors d’une réanimation cardiorespiratoire. »